Martin Scorcese
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- DirectorMartin ScorseseStarsIra RubinSam DeFazioAndrea MartinNow middle-aged, mobster Murray looks back at his humble beginnings as a bootlegger, and his rise to becoming wealthy and highly influential. Through it all, he talks about how much of his success and happiness is due to the support of his "friend" Joe. Unfortunately, the only one who blindly believes that Joe is anything close to a friend is Murray himself, because it's obvious to everyone else that Joe not only back-stabs him at every chance, but is also sleeping with his wife.Deuxième ou troisième (?) court de Scorcese.
Première incursion, sur le mode comique, dans le monde des petits malfrats de Little Italy.
Film d'étudiant très inspiré par la nouvelle vague de l'Est et par le Fellini baroque folkloriquo-surréaliste. Sa mère joue la mama dans le film.
Noir et blanc.
Vu plusieurs fois la copie sans sous-titre de la cinémathèque belge.
8+1 (car absence de sous-titre) - DirectorMartin ScorseseStarsHarvey KeitelZina BethuneAnne ColletteA young man can't accept the girl he likes because of her bitter past.Premier long de Scorsese, développé à partir d'un projet scolaire. Le tournage s'est étalé sur trois ans, le scénario apparaissant au fur et à mesure.
Scorsese tourne en 35mm et en noir et blanc un film de soixante-cinq minutes d’abord intitulé "Bring On the Dancing Girls" dont les premières projections reçoivent un accueil désastreux. Un an plus tard, Scorsese ajoute des séquences en 16mm (tout ce qui concerne la relation amoureuse du héros avec une jeune fille) pour donner au film une durée normale. Le film s’appelle désormais "I Call First". Il est sélectionné au Festival de Chicago et écope de critiques positives. Mais il ne trouve pas de distribution. Scorsese part alors en Europe. À Paris, il apprend qu’un distributeur indépendant américain spécialisé dans le commerce érotique est prêt à sortir le film si le cinéaste ajoute des scènes de nus. Scorsese s’exécute et fait venir son comédien Harvey Keitel à Amsterdam pour une séquence de fantasmes sensée de dérouler dans un loft new yorkais. Le film hérite enfin du titre sous lequel on le connaît aujourd’hui.
Œuvre largement autobiographique, premier rôle de Harvey Keitel qui joue le cinéaste, membre d'une bande de jeunes petits voyous dans Little Italy, qui tombe amoureux, mais porte de lourds préjugés catholiques.
Paraît commencer comme un film de gangsters, mais devient, de manière assez inattendue, un drame psychologique.
Influencé par la nouvelle vague française, la "Dolce Vita" de Fellini et "Shadows" de Cassavetes. Très bavard.
Un des deux chef op n'est autre que Michael Wadleigh qui réalisera "Woodstock" en 1970 (sur lequel Scorsese sera du montage) et, en 1981, le film de loups un peu surréaliste, aux grandes qualités visuelles, injustement oublié "Wolfen".
En noir et blanc.
Vu une copie française semble-t-il 35mm d'époque semble-il, en janvier 2014 dans la salle Ledoux.
9 - DirectorMartin ScorseseStarsPeter BernuthIn the process of shaving, a young man cuts himself. A lot.Court film purement expérimental, à prendre pour ce qu'il est.
Financé par la Cinémathèque royale de Belgique, fait sensation au festival de Knokke-le-Zoute. Tourné à New York.
Couleurs baveuses très vertes délavées ou roses-bordeaux.
9 - DirectorMartin ScorseseStarsBarbara HersheyDavid CarradineBarry PrimusDuring the Great Depression, a union leader and a young woman become criminals to exact revenge on the management of a railroad.Film d'exploitation tourné en 21 jours.
Suite au succès de son "Bloody Mama" (1970) -tourné lui-même suite au succès de "Bonnie and Clyde" d’Arthur Penn (1967) qui était produit par Warren Beatty-, Roger Corman produit un second (ou troisième si l'on compte aussi son "L’Affaire Al Capone" sorti juste avant "Bonnie and Clyde") film dans la même veine. C'est la première réalisation hollywoodienne et premier travail pro de Scorsese.
À mi-chemin entre le film d'exploitation (un peu d'érotisme, de la violence, des poursuites, ...) et la reconstitution historique, le résultat est plutôt décevant car ni suffisamment divertissant, ni assez crédible (beaucoup d'invraisemblances, coïncidences, maladresses de mise en scène -dont des effets gratuits- et seconds rôles au jeu amateur.)
Quelques détails sont signés Martin Scorsese, dont la belle fin.
« Martin, tu viens de perdre une année de ta vie pour faire ce tas de merde ! C'est un bon film, mais tu vaux mieux que les gens qui font ce genre de cinéma. Ne commence pas à être accro au box-office, essaie de faire quelque chose d'autre ». Voilà ce qu’entendit Martin Scorsese de la bouche même de John Cassavetes après la projection de son film. ("Scorsese par Scorsese", Éditions des Cahiers du cinéma)
Cameo de Scorsese en client de bordel. Beaucoup de placement de produit pour Pepsi.
En fin de compte, une petite curiosité relativement ratée, mais plutôt sympa dans l'ensemble (charme seventies) qu'il faudrait revoir avec des sous-titres.
Vu la copie anglaise (sans sous-titre) d'époque, dans la salle Ledoux, en janvier 2014.
8+1 (à cause de l'absence de sous-titre.) - DirectorMartin ScorseseStarsRobert De NiroHarvey KeitelDavid ProvalIn New York City's Little Italy, a devoutly Catholic mobster must reconcile his desire for power, his feelings for his epileptic lover, and his devotion to his troublesome friend.Il s'agit du chef-d'œuvre de Martin Scorsese.
À tendance autobiographique, comme "Who's That Knocking at My Door" -1967- (Harvey Keitel reprend son rôle), à la mise en scène très influencée par John Cassavetes, et, comme dans "Boxcar Bertha" -1972-, avec du nu (mais moins érotique) et de la violence (mais plus réaliste), comme dans "Le parrain" -1972- de Francis Ford Coppola.
Premier film dans lequel Scorsese dirige Robert de Niro (Al Pacino avait refusé le rôle) qui avait joué dans "Bloody Mama" (1970) de Roger Corman.
Pour l'anecdote, Roger Corman était d'accord de financer ce film à condition de le transformer en un blaxploitation, genre à la mode à l'époque !
Tourné en 27 jours à Los Angeles, sauf quelques extérieurs où l'on voit New York. Même la scène finale est tournée à Los Angeles (sur Hollywood Boulevard semble-t-il ?) où le cinéaste a déménagé quelques années plus tôt.
Vu plusieurs fois la copie 35mm belge d'époque, un peu usée, dans la salle Ledoux. - DirectorMartin ScorseseStarsEllen BurstynKris KristoffersonMia BendixsenA recently widowed woman is on the road with her precocious young son, determined to make a new life for herself as a singer.Road-movie à la mise en scène très influencée par John Cassavetes, bien que ce soit un travail de commande d'un grand studio, le premier du cinéaste qui alors n'avais réalisé que de relativement modestes productions.
Barbra Streisand ayant refusé le rôle, il s'agit surtout d'un projet de Ellen Burstyn (rôle de la mère dans "L'exorciste") qui souhaitait un film féministe rugueux. Francis Ford Coppola lui a conseillé Scorsese pour mettre en scène le scénario.
Dans les seconds rôles : Harvey Keitel et Jodie Foster très très jeune (à l'apparence androgyne, n'a pas encore de seins.)
Beaucoup de placements de produit pour Coca-Cola.
Vu en janvier 2014 dans la salle Ledoux en horrible copie 16mm pan and scannée d'époque sans sous-titre. À revoir en 1.85 : 1.
9 - DirectorMartin ScorseseStarsRobert De NiroJodie FosterCybill ShepherdA mentally unstable veteran works as a nighttime taxi driver in New York City, where the perceived decadence and sleaze fuels his urge for violent action.Plus revu depuis une petite dizaine d'années, au Musée. À l'époque avais été un peu déçu et avais mis 9.
Cette copie du Musée serait "usée" (?) et une restauration numérique la remplace. Bernard Beets m'a clairement signalé que les couleurs ne sont pas respectées (par exemple rouge électrique néon à la place de rouge velour.) - DirectorMartin ScorseseStarsLiza MinnelliRobert De NiroLionel StanderAn egotistical saxophonist and a young lounge singer meet on VJ Day and embark upon a strained and rocky romance, even as their careers begin a long, uphill climb.Gros budget, tentative de (hommage à la) comédie musicale.
Très prévisible, le scénario est très mécanique, conventionnel.
Peu d'alchimie entre les deux acteurs principaux. Le personnages joué par Robert de Niro est exaspérant, jusqu'à presque la fin.
Une petite dizaine de belles scènes, plastiquement très réussies.
Manque de rythme et (long) film plutôt ennuyeux. L'ambiance est froide, de telle sorte que le spectateur reste à distance et se détache.
Vu en janvier 2014 la copie 1977 35mm belge un peu usée dans la salle Ledoux. À noter qu'il s'agit d'une version raccourcie de vingt minutes par le studio, ce qui explique peut-être pourquoi l'histoire d'amour n'émeut pas, ni au début, ni à la fin.
8 (peut-être + 1 en cas de version de 155 min restaurée en 1981 -qui, par ailleurs, avait encore été plus mal reçue par les critiques et le public-) - DirectorMartin ScorseseStarsRobert De NiroCathy MoriartyJoe PesciThe life of boxer Jake LaMotta, whose violence and temper that led him to the top in the ring destroyed his life outside of it.Réalisé à l'initiative de Robert De Niro sur base d'une autobiographie d'un boxeur qui a connu la gloire, puis la déchéance. L'acteur a d'abord pris du muscle, puis 30 kg de graisse en quatre mois pour les besoins du tournage. Vraiment très impressionnant.
Dans les milieux italiens de tradition catholique et maffieux.
La reconstitution historique académique, un peu vaine, ronronnante et plate (et bavard, du Cassavetes aseptisé), devient relativement émouvante après trois quarts d'heure.
Film de scénario écrit par... et ...
Quelques scènes complaisamment très violentes et trop peu réalistes.
Vu en janvier 2014 la copie 35mm d'époque dans la salle Ledoux.
9 - 1 (à cause de la violence spectaculaire dans un film "réaliste") = 8 - DirectorMartin ScorseseStarsRobert De NiroJerry LewisDiahnne AbbottA passionate yet unsuccessful comedian stalks and kidnaps his idol to take the spotlight for himself.Comédie amère, meilleur rôle de Robert De Niro, au numéro d'acteur remarquable.
Film de scénario (de ...), éloigné de l'univers habituel de Martin Scorsese, même si cela se passe à New York.
Placements de produit pour Coca-Cola.
En 1999, un article de Libération préférait "Kiss Me, Stupid" (1964) de Billy Wilder, à ce film.
(Re)vu en janvier 2014 la copie 35mm d'époque dans la salle Ledoux.
Un gros 9. - DirectorMartin ScorseseStarsGriffin DunneRosanna ArquetteVerna BloomAn ordinary word processor has the worst night of his life after he agrees to visit a girl in Soho he met that evening at a coffee shop.Comédie de scénario artificiel, mécanique.
Beaucoup de clichés caricaturaux, mais quelques subtilités sombres (dont des personnages de femmes frustrées vengeresses), même si l'ensemble est léger, version burlesque de "Taxi Driver".
Rosanna Arquette était plus séduisante dans "Desperately Seeking Susan", gentille screwball comedy sortie six mois plus tôt.
Nombreux placements de produit, surtout pour les cigarettes.
Revu en janvier 2014 la copie 35mm d'époque, très légèrement usée, dans la salle Ledoux.
8 - DirectorMartin ScorseseStarsPaul NewmanTom CruiseMary Elizabeth MastrantonioFast Eddie Felson teaches a cocky but immensely talented protégé the ropes of pool hustling, which in turn inspires him to make an unlikely comeback.Assez médiocre. Vu deux fois dans les années 2000 au Musée.
7 - DirectorMartin ScorseseStarsWillem DafoeHarvey KeitelBarbara HersheyThe life of Jesus Christ, his journey through life as he faces the struggles all humans do, and his final temptation on the cross.Film que l'on oublie, mais qui s'incruste dans le cerveau, alors que fondamentalement nocif et nauséabond : ne s'appuie ni sur des textes religieux, ni sur la vérité historique, tout en mêlant quand même des événements réels, dans une présentation réaliste, éloignée du cirque de, par exemple, "Les dix commandements". Alors qu'au début un carton annonce qu'il s'agit d'une fiction qui n'est pas basée sur les évangiles, plusieurs passages des évangiles sont présentés au milieu de cette soupe, ce qui est très gênant.
N'hésite pas à présenter innocemment les pires côtés du catholicisme (voyeurisme envers la douleur, le "Sacré-Cœur" -innovation très récente-.)
Contrairement à ce qu'on avait prétendu, le blasphème n'apparaît pas que dans le dernier quart d'heure, mais bien avant puisque, entre autres, Jésus observe Madeleine se faire sauter publiquement, tandis que tout le monde est nu chez Jean-le-Baptiste. Rythmé par une musique hors-propos de Peter Gabriel.
Un casting ridicule (Jésus a les yeux clairs, Judas est joué par Harvey Keitel, ...), des acteurs qui surjouent (dont Harry Dean Stanton en Saint-Paul.)
Les trois bons points sont :- L'image de Michael Ballhaus (qui a beaucoup travaillé avec Fassbinder, mais aussi sur le "Dracula" de Francis Ford Coppola) est travaillée.
- La sincérité d'un auteur élevé au catholicisme le plus kitsch.
- Le rebondissement final est intéressant.
Revu en janvier 2014 la copie 35mm d'époque, très légèrement usée, dans la salle Ledoux.
3 - DirectorWoody AllenFrancis Ford CoppolaMartin ScorseseStarsWoody AllenNick NolteRosanna ArquetteA middle-aged artist obsessed with his pretty young assistant, a precocious 12-year-old living in a hotel, and a neurotic lawyer with a possessive mother make up three Gotham tales.Un film vu sans doute fin mai 1989 à Mons lorsque je vivais à Casteau. Revu par la suite à la télévision et, quelques années plus tard, au Musée vers 2000 (j'avais à l'époque été déçu, surtout par les peintures qui m'avaient tant impressionné à l'âge de 16 ans.)
En fin de compte, je l'ai revu à mes quarante ans:- Le segment de Scorsese fait preuve d'une grande maîtrise de la mise en scène. Réflexion sur les rapports entre l'art, l'argent, l'âge et l'amour (et la jalousie...), il y a une chute qui met un terme, alors que l'on aimerait plus de développement. Rosanna Arquette qui avait 29 ans est peut-être un peu trop vieille pour jouer les jeunes de 22 ans. Elle était plus séduisante dans "Desperately Seeking Susan", gentille screwball comedy sortie quatre ans plus tôt.
- Le segment de Coppola est en fait celui de sa fille qui signe le scénario (à tendance autobiographique) et les costumes. Si on le prend pour ce que c'est, et, avec le recul, au vu de l'œuvre de S, il n'y a pas de quoi le descendre, loin de là.
- Le segment de Allen est agréable car on retrouve le grand comique autobiographique, cette fois âgé de 50 ans (même si en réalité il en a déjà 53). Il y a clairement des trouvailles géniales très amusantes dans ce court qui a pour défaut d'être trop court.
Revu en janvier 2014 la copie 35mm d'époque, très légèrement usée, dans la salle Ledoux.
Un gros 9. - DirectorMartin ScorseseStarsRobert De NiroRay LiottaJoe PesciThe story of Henry Hill and his life in the mafia, covering his relationship with his wife Karen and his mob partners Jimmy Conway and Tommy DeVito.Très surestimé.
Comme dans "Raging Bull" (1980), il illustre une autobiographie, cette fois celle d'un mafiosi new-yorkais. Le thème de la traîtrise (comme Judas) est central, c'est donc indéniablement un film d'auteur.
La mise en scène est magistrale, en particulier un très long plan-séquence d'entrée dans un restaurant de la voiture jusqu'aux cuisines. Néanmoins, plastiquement, "Casino" (1995) est visuellement beaucoup plus réussi.
Mais les acteurs jouent hystériquement (comme dans un Cassavetes), beaucoup de vulgarités (influence de John Waters ?) et surtout la violence est filmée complaisamment, même si, dans le dernier tiers, la déchéance des protagonistes offre enfin un peu de morale.
À comparer avec "Scarface" (1983) de Brian de Palma qui, dans mes souvenirs, m'avait semblé plus puissant. Par ailleurs, ne vaut pas "The Godfather" (1972) et ses suites (1974 et 1990.)
Cette violence a dû servir d'exemple aux jeunes désœuvrés qui agressent les honnêtes gens. La cote IMDb très élevée prouve la fascination de l'humain pour la mafia et les personnages antipathiques, égoïstes et sans aucune foi, ni loi.
Placements de produit pour alcool, marques de cigarette, Pepsi, etc.
Vu en janvier 2014 la copie 35mm d'époque, état neuf, dans la salle Ledoux. Salle complète, entouré de bruyant et puant.
9-1 - DirectorMartin ScorseseStarsRobert De NiroNick NolteJessica LangeA convicted rapist, released from prison after serving a fourteen-year sentence, stalks the family of the lawyer who originally defended him.Solide film de genre (thriller, avec du suspense à la Hitchcock, plutôt que film noir comme parfois présenté) avec un Robert De Niro qui s'en prend à Nick Nolte son ex-avocat pro deo qui n'a pas fait son travail, l'a jugé plutôt que de l'assister. Un certain soin pour les couleurs, surtout au début du film. La photographie de Freddie Francis (qui a notamment réalisé pour la Hammer et photographié pour David Lynch) est de qualité.
Nombreuses références religieuses et rapports malsains avec une mineure naïve.
Malheureusement quelques grosses invraisemblances peut-être acceptables dans le bis artisanal sans prétention, mais pas dans le cadre d'une grosse production luxueusement huilée (C'est du Amblin).
La fin est prévisible, over-the-top et confuse (mise en scène, montage.)
Générique de Saul Bass.
Du placement de produit, entre autres pour Pepsi, Evian, ...
Vu vers 1999 au Musée et revu en janvier 2014 la copie 35mm d'époque, avec griffes vertes verticales (sans doute d'écrasement, de pression), dans la salle Ledoux.
Revu la même copie au même endroit en janvier 2023.
gros 9 - DirectorMartin ScorseseStarsDaniel Day-LewisMichelle PfeifferWinona RyderA tale of nineteenth-century New York high society in which a young lawyer falls in love with a woman separated from her husband, while he is engaged to the woman's cousin.À revoir.
Et à comparer avec "The House of Mirth/Chez les heureux du monde" (2000) de Terence Davies, autre adaptation d'un roman d'Edith Wharton que j'ai également noté 9.
"The Age of Innocence centers on an upper-class couple's impending marriage, and the introduction of a woman plagued by scandal whose presence threatens their happiness. Though the novel questions the assumptions and morals of 1870s New York society, it never devolves into an outright condemnation of the institution. In fact, Wharton considered this novel an "apology" for her earlier novel, The House of Mirth, which was more brutal and critical."
Vu vers début 2013 dans la salle Ledoux en 35mm.
9 - DirectorMartin ScorseseStarsRobert De NiroSharon StoneJoe PesciIn Las Vegas, two best friends - a casino executive and a mafia enforcer - compete for a gambling empire and a fast-living, fast-loving socialite.Totalement filmé sur place à Las Vegas.
Plastiquement beaucoup plus réussi que le surestimé "Les affranchis" (1990.)
"Le parrain" revu par Tarantino (du pulp à gros budget.)
Très beau générique de Saul Bass.
Beaucoup de personnages, donc un peu de confusion.
Placements de produit, mais relativement discrets.
9. - DirectorMartin ScorseseStarsNicolas CagePatricia ArquetteJohn GoodmanHaunted by the patients he failed to save, a monumentally burned-out Manhattan ambulance paramedic fights to maintain his sanity over three increasingly turbulent nights.Figure christique dans New York sur un scénario de , scénariste de "Taxi Driver".
Sorte de mix entre "Taxi Driver" et "After hours", le problème du film est qu'il hésite entre le drame glauque et la gentille comédie de scénario, avec histoire d'amour ébauchée artificiellement plaquée. Certaines scènes fonctionnent bien, mais pas la totalité. La dernière partie est plus faible et le film est un peu long.
Un gros 8 - DirectorMartin ScorseseStarsLeonardo DiCaprioCameron DiazDaniel Day-LewisIn 1862, Amsterdam Vallon returns to the Five Points area of New York City seeking revenge against Bill the Butcher; his father's killer.Énorme budget tourné à Cinecittà.
Entre "Mad Max 3" et les pires John Ford. Baroque et gothique. Académique et pas du tout réaliste. Ressemble à une comédie musicale sans musique (mais avec chanson de U2)... Une catastrophe.
Scénario confus, décousu et fastidieusement prévisible. Scènes superflues (film trop long). Beaucoup de personnages n'ont aucune utilité et des situations apparaissent gratuitement, sans raison. Acteurs qui surjouent. Bavard et lent. Mise en scène de dessin animé. Figuration ridicule. Décors virtuels qui en jettent pour en jeter. Violence de jeu vidéo. Immenses invraisemblances ridicules.
Scorsese ou son studio ont tenté de faire un film pour jeunes comme "Titanic" avec le même acteur.
Mais film d'auteur, puisque passion du Christ dans New York. Clairement un film raté. Très raté.
7 - DirectorMartin ScorseseStarsLeonardo DiCaprioMatt DamonJack NicholsonAn undercover cop and a mole in the police attempt to identify each other while infiltrating an Irish gang in South Boston.L'ai vu entre 2007 et 2012 au Shell ou à la Cinematek, mais l'ai totalement oublié environ cinq ans plus tard.
J'avais mis 7. Ce film est donc très largement surestimé. - DirectorMartin ScorseseStarsLeonardo DiCaprioEmily MortimerMark RuffaloTeddy Daniels and Chuck Aule, two US marshals, are sent to an asylum on a remote island in order to investigate the disappearance of a patient, where Teddy uncovers a shocking truth about the place.Thriller psychologique aux frontières de l'horreur, influencé par le David Lynch onirique et le pseudo-réalisme de "Le silence des agneaux", qui commence très bien (quoique l'ambiance est artificielle et lourde, entre autres à cause de la musique), puis s'embourbe dans des longueurs, avant de déboucher sur un rebondissement prévisible (on y pense rapidement) et pourtant invraisemblable (invraisemblances énormes, sans la logique la plus élémentaire !). L'étalonnage plutôt moche, typique de l'époque, rappelle le Romero de 2005. Beaucoup d'effets numériques, trop.
Le concept en lui-même est intéressant (en réalité un remake de "Le cabinet du Dr. Caligari"), à potentiel important, mais c'est le rythme lâche, répétitif (tourne en rond) et le manque de rigueur formelle qui gâchent tout et rendent le scénario confus.
Ne ressemble pas à un film d'auteur de Scorsese.
L'ai vu en 35mm, en février 2014, dans la salle Ledoux.
Surestimé. 7. - DirectorMartin ScorseseStarsAsa ButterfieldChloë Grace MoretzChristopher LeeIn 1931 Paris, an orphan living in the walls of a train station gets wrapped up in a mystery involving his late father and an automaton.Film pour enfant (de 7 à 13 ans) en hommage à Méliès.
Pas un film de l'auteur Scorsese.
Placements de produit pour Nestlé, Leonidas et Martini.
Beaucoup de musiques sirupeuses, des acteurs qui surjouent, les décors virtuels (du cinéma d'animation), des erreurs historiques (comme un piano aux projections des films Lumière), des longueurs, etc.
Vu en DCP d'origine dans la salle Ledoux en février 2014.
Pour les adultes, je cote 8.
Pour les enfants, je cote un petit 10 (bon film pour débutants cinéphile si bien accompagné, vu les erreurs historiques.)